

POLYV'ÎLES
L'ECO-METROPOLE DU FUTUR
Energies
9. Energie hydrolienne
Energie qui exploite l’énergie cinétique des courants de marées ou océaniques. L’avantage des hydroliennes est leur faible impact environnemental. Mais leur rendement dépend des marées. On installerait des hydroliennes au fond de la mer, et des hydroliennes flottantes immergées, qui permettent une mise en place et un entretien plus facile et moins coûteux et surtout qui s’adaptent sur mesure à la configuration de l’environnement. Il y aura différents types d’hydroliennes : à écoulement canalisé, à écoulement libre à axe horizontal, et à écoulement libre à axe vertical (insensible à l’orientation du courant).
10. Energie houlomotrice
Energie qui provient de celle des vagues. On utilisera 5 technologies :
- à colonne d’eau oscillante : la vague entre dans une cavité, et par compression d’air, une turbine est actionnée. À mettre sur nos digues.
- à flotteur vertical : SEAREV : récupérateur de vagues en surface sans amarrage, complètement étanche.
- à rampe de franchissement : Wave Dragon : utilise le débordement des vagues pour entraîner des turbines. On mettra cette technique en application sur nos larges digues flottantes, entourant les îles.
- oscillant immergé : récupérateur de l’énergie de la houle sous-marine (générateur en forme de queue de baleine).
- centrale houlomotrice : gyroscope flottant entraîné en rotation par les vagues.









11. STEP
La construction de bassins de rétention d’eau de mer sur le continent et sur les îles (STEP, Stations de Transfert d’Energie par Pompage) sera également abordée : ils se videront en entraînant des turbines, si la production d’électricité est trop faible à certaines périodes. Le principe est le même que celui d’une usine marémotrice, que l'on installera également sur le continent. Mais l'utilisation des STEP est très ponctuelle, en cas de manque d’électricité. Le remplissage de ces bassins dépendra donc des marées, mais pas l’électricité produite.
12. Smart Grids
Enfin, on mettra en place un réseau électrique intelligent, dit Smart Grids, qui rend le consommateur acteur de ce réseau de partage. Les énergies produites sont directement injectées dans le réseau.
Il s’agit en fait d’optimiser la production, la distribution, la consommation ainsi que de mieux mettre en relation l'offre et la demande entre les producteurs et les consommateurs d'électricité.
13. Digues flottantes
Un problème causé par le caractère flottant des îles est le mouvement dû à la houle. Il faut donc minimiser ces effets, et ce pour plusieurs raisons. Cela évitera tout d'abord le mal de mer, cela permettra aux îles d'avoir une durée de vie plus longue (moins d'usure), cela permettra aux bateaux de naviguer plus facilement etc.
Dans ce but, nous avons imaginé un système de digues flottantes autour de la métropole, ce qui évitera l'impact sur les fonds marins (dans le même but que le principe d’îles flottantes).
De telles digues flottantes existent déjà, comme à Monaco. Pour notre ville, nous avons imaginé un ensemble de digues d'environ 1 000 m de long, qui se «chevauchent» comme indiqué sur le schéma.
Tout comme à Monaco, nos digues seront construites à terre (en série), en béton, pour une durée de vie de plusieurs centaines d'années. Le volume immergé pourra être utilisé pour de nombreux usages : stockage de marchandises diverses (containers etc.), port à sec pour bateaux de plaisance, observatoires sous-marins à destination des touristes...
Les digues seront mises en place grâce à des remorqueurs (tout comme les îles), sur le même principe que les plateformes pétrolières actuelles. Elles seront «ancrées» au sol par un système Seavolt (développé plus loin). Les digues, tout comme les îles, feront office de bouées géantes dans ce système, ce qui permettra par la même occasion de produire de l'énergie (type bouée Seavolt).
D'autres systèmes de récupération de l'énergie des vagues pourront être intégrés aux digues, comme un système de colonne d'eau oscillante, ou bien une rampe de franchissement.