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Architecture

Selon un sondage TNS Sofres de 2007, 87 % des français souhaitent vivre dans des maisons individuelles. Cependant, les nombreux quartiers de maisons individuelles entraînent des soucis liés à l’aménagement du territoire (consommation d’espace excessive, imperméabilisation massive des sols…). Cela développe également une contrainte de mobilité. De plus, une sociabilité sélective intervient en raison d’une faible mixité générationnelle et sociale. Ce modèle de logement individuel ne semble plus viable dans un contexte de développement durable basé sur l’économie, l’écologie et le social.

La ville de demain doit donc se doter de logements collectifs, proches des commodités et équipements, et respectueux de l’environnement. Il faut donc que la métropole soit dense, mais cependant agréable à vivre. Ce sont ces deux notions a priori antagonistes qu’il va s’agir de réunir dans ce projet grâce à une réflexion et la proposition de solutions innovantes à l’échelle de la ville, du bâtiment, puis au niveau des équipements.

1. Quartiers

Inspirés du coeur de village de Grignon (France), du Chronos Building à Londres et du quartier de Hammarby Sjöstad en Suède, voici les concepts intégrés dans les quartiers de Polyv'îles.



La densité doit être une priorité dans la ville de demain afin d’éviter l’étalement urbain. Pour dissimuler ou « faire oublier » la densité d’habitat, l’utilisation du végétal est une bonne solution. Au niveau de la hauteur des bâtiments, les bâtiments de R+3 à R+5 sont privilégiés dans le but de diminuer l’impression de densité dans la ville. La proximité des commerces et équipements est un concept à mettre en œuvre. En effet, cela évite les déplacements motorisés inutiles. Un autre point important est la dilatation de l’espace : il faut créer des îlots denses caractérisés par une mixité fonctionnelle, qui doivent être ouverts et séparés pour limiter l’impression de densité.
Afin d’assurer un processus de durabilité du bâti et de la ville, une évolution doit être possible soit par l’extension du volume de l’habitat, soit par une surélévation de l’habitat, par l’ajout d’une pièce au logement ou encore la construction d’un bloc autonome.



Innovation :

Chaque quartier comportera, outre les logements, les bâtiments liés aux activités essentielles nécessaires au fonctionnement : les petits commerces de proximité, les lieux de travail, les principaux établissements d’enseignement, les activités liées à la santé,… Les quartiers formeront donc des blocs autonomes et les déplacements seront ainsi limités. Les quartiers créés formeront un réseau puisqu'ils seront reliés entre eux de façon privilégiée et il sera aisé de circuler de l’un à l’autre.​





















Un quartier dans un environnement sain :

- Chaque îlot est entouré d’un canal, voie d’eau permettant de circuler rapidement et de façon totalement écologique.

- De nombreux parcs et promenades plantées sont présents au sein du quartier permettant à la biodiversité de se développer.

- La végétation est aussi implantée sur les bâtiments pour les rafraîchir l’été et permettre également les cultures par l’existence de jardins partagés créant du lien social et une alimentation de qualité.

- Certaines parties des bâtiments sont dédiées à des « fermes verticales » permettant de développer une agriculture hors sol locale. Les bâtiments sont parfois implantés par-dessus les canaux, permettant une liaison aisée entre quartiers.



Un quartier à haute mixité fonctionnelle :

- Chaque îlot comporte à la fois des logements, mais aussi des commerces, des services, des bâtiments pour l’éducation, des équipements culturels et sportifs générant ainsi de l’emploi à proximité des habitations.

2. Logements​

La recherche d’une forme optimisant l’espace pour permettre une certaine densité de logement, sans pour autant subir un sentiment de promiscuité, nous a conduit à envisager des solutions s’inspirant des nids d’abeilles ou des molécules organiques. En effet, ces formes ont naturellement une utilisation équilibrée de l’espace.

Les avantages de cette solution sont tout d’abord d’avoir des unités (quartiers) plutôt denses et donc une proximité des services engendrant de moindres déplacements. De plus, cela permet de recréer des dynamiques de quartier, donc de lien social entre les personnes. En outre, nous avons imaginé que chaque quartier pourrait disposer d’un jardin partagé permettant de faire le compost de tout le hameau.



On comptera 98 logements par îlot, répartis dans les 2 logements "trépied" et les 2 logements "alvéoles" que proposera chaque îlot.

 



3. Bâtiments​

​Concernant le bâti, nous avons inventé des ensembles de modules d’habitat en « trépieds » ou de formes moins géométriques, inspirés des molécules, et constitués d’unités modulables. Cette solution a l’avantage d’être extrêmement adaptable et évolutive, et de plus, les étages en escaliers permettent d’installer des terrasses plantées accessibles à tous les habitants.

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Innovation :

Les toits comportent de nombreuses parties végétalisées. De plus, les toits principaux sont recouverts de cellules photovoltaïques permettant de produire de l’énergie. Enfin, les trépieds étant ouverts sur l'extérieur, le passage de l'un à l'autre est facilité, de même que la propagation de la lumière.


Les coursives le long des étages facilitent l’accès aux logements des deux côtés et peuvent servir de terrasses collectives.


Le réseau de transport collectif passe et relie les toits des principaux modules d’habitat. Les axes de transport maritime (canaux) quadrillent l’île et forment les quartiers, bien sûr reliés par les transports collectifs.

Caractéristiques :

Une mixité architecturale…



      - Des immeubles en « trépieds » denses, 

• de 5 paliers avec 2 étages par palier (appartements en duplex) par trépied,

• une superficie au sol de 735 m² par trépied,

• 37 appartements et 5 commerces par trépied,

• pour une surface habitable d'environ 2 060 m²,

• et une hauteur de bâti de 27,2 m  sans compter l’installation des écobulles sur les toits.

• Pas de vis-à-vis direct.

• Des jardins et terrasses partagés.


      - Des maisons en « alvéoles » modulables :
• Maisons familiales de type individuelles, moins denses,

• d'une superficie de 100 m² habitables par alvéole,

• pour un côté d'hexagone de 6,2 m

• Chaque îlot de 12 unités par exemple représente 1200 m² de surface habitable,

• et une surface au sol de 700 m² car il y a 7 alvéoles au sol.

• La hauteur de l’ensemble n’excèdera pas 3 étages.

• Facilité d’évolution de chaque îlot et alvéole.

 

… et une mixité fonctionnelle :

       - Des commerces de proximité au niveau 0.

   - Les ailes des trépieds abritent des fermes verticales, c’est-à-dire une superposition sur différents niveaux de surfaces agricoles, afin de limiter l’emprise au sol de l’agriculture.

Cela permet en plus de répondre à des besoins de proximité, et la forme pyramidale des trépieds est adaptée à ce type d’utilisation.



Les bâtiments, une architecture modulable pour un cadre de vie privilégié :



   - Immeubles  en « trépied » formés par l’assemblage d’appartements en duplex  avec des ouvertures dans les ailes du trépied.

   - Mobilité et lumière contrent le sentiment de densité.

     - Coursives d’accès aux habitations qui desservent des terrasses vertes collectives.

     - Un juste équilibre entre espace privé/public.

   - Des duplex traversant et ouverts sur l’extérieur pour un cadre de vie sain.

​L'architecture envisagée favorise la vie de quartier avec des espaces verts communs.



4. Equipements

Ce bâtiment propose 3 étages de locaux collectifs, qui accueilleront des activités de type sportives, commerciales, administratives, de bureaux, d’entreprises, d’industries.

 





La surface au sol est de 245 m², et la surface habitable est de 735 m². 

La hauteur du premier  étage et du dernier étage sera de 5 m pour pouvoir accueillir des halls d’exposition, des salles de sport par exemple, et celui du milieu de 2,72 m, soit une hauteur totale de 12,72 m.



5. Espaces publics

Les transports n’empiètent pas sur les espaces publics terrestres ou très peu, permettant de conserver un agréable cadre de vie. De nombreux espaces verts et jardins sont à disposition ainsi que des chemins de promenade au bord des îles. Des plages « bac à sable » , afin de faire en sorte que le sable ne puisse pas repartir en mer, créent des espaces de rencontre agréables et reposants.

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